Une collaboration d’excellence : former les futurs ostéopathes animaliers

Former les ostéopathes animaliers de demain

Le Conservatoire Supérieur d’Ostéopathie de Paris (CSO) s’associe à l’école d’ostéopathie animale, l’Osteopathy Animal Academy (OAA), reconnue pour proposer une formation exigeante et tournée vers la réussite professionnelle. 

Initialement, cette formation s’adresse aux Ostéopathes D.O, étudiants en ostéopathie à partir de la 4ᵉ année, kinésithérapeutes-ostéopathes et vétérinaires, désireux d’acquérir un haut niveau de compétence en ostéopathie animale. 

Fondée sur des valeurs partagées et une ambition commune, notre association avec cette école vise à accompagner avec exigence la montée en compétence et l’expertise de nos étudiants.

Selon la décision de l’Ordre des vétérinaires, les espèces étudiées dans cette formation sont l’équin, le bovin, le félin et le canin. 

Vous découvrirez dans cet article le témoignage d’Emeline et de Mathilde, étudiantes en quatrième année au CSO, qui suivent ce double cursus en ostéopathie humaine et ostéopathie animale. 

À qui s’adresse cette formation en ostéopathie humaine et animale ? 

La formation se déroule sur 2 années, sous la forme de 10 séminaires de 4 jours par mois (jeudi à dimanche), permettant de concilier activité professionnelle et montée en compétences

Ce rythme mensuel offre un équilibre idéal entre apprentissage, pratique régulière et assimilation des connaissances. Le programme est pensé pour les professionnels mais aussi pour les étudiants en cursus scolaire.

L’ensemble des cours théoriques en distanciel sont dispensés en digital, via Moodle, avec en support plus de 1000 vidéos. La réussite aux examens appartient ainsi à l’étudiant. Si vous vous interrogiez sur le taux de réussite à l’examen théorique, il est de 100%, car nous sélectionnons les étudiants aptes à suivre un double cursus au préalable. 

Malgré cette autonomie sur l’aspect théorique, l’accompagnement pratique est renforcé de par la taille des promotions. En effet, les classes ne dépassent pas 20 étudiants, et nous pouvons compter un superviseur pour 5 binômes. Selon Emeline, étudiante en 4ème année au CSO en double cursus à l’OAA, l’accompagnement pédagogique est rigoureux. “notre responsable pédagogique nous appelle après chaque séminaire afin de savoir si tout va bien pour nous.”

À l’issue de la formation, et après réussite à l’examen d’aptitude organisé par l’Ordre des Vétérinaires, les participants obtiennent le droit d’exercer l’ostéopathie animale par un diplôme reconnu.

Une formation unique, orientée réussite

Les résultats obtenus par leurs apprenants témoignent de la qualité de l’enseignement proposé :

  • 90 % de réussite à l’épreuve d’admissibilité du CNOV (au 01/07/2025) 
  • 100 % de réussite à l’épreuve d’admission 

Ces taux exceptionnels montrent la rigueur pédagogique, l’accompagnement personnalisé et l’immersion clinique au cœur de la formation. Notre objectif commun : préparer chaque apprenant à maîtriser les fondements théoriques, la pratique ostéopathique animale avancée et la collaboration interprofessionnelle indispensable à l’exercice. Benoît Reynaud, Directeur de l’OAA l’affirme : lorsque les étudiants ont étudié l’ostéopathie humaine, le taux de réussite à l’examen est de 100%. C’est ainsi un des meilleurs moyens de devenir ostéopathe animalier. 

Un enseignement pluridisciplinaire

Les intervenants — ostéopathes experts, vétérinaires et enseignants spécialisés — accompagnent les stagiaires dans une démarche de professionnalisation complète :

  • apprentissage des connaissances fondamentales, 
  • développement d’une pratique manuelle précise et adaptée aux différentes espèces, 
  • immersion clinique progressive, 
  • intégration du travail d’équipe au sein d’un environnement pluridisciplinaire.

Une formation pour celles et ceux qui visent l’excellence

Détenir un double-diplôme en ostéopathie animalière et humaine permet de diversifier ses activités et de faciliter la création d’une patientèle

Rejoindre le CSO, c’est faire le choix d’un enseignement de haut niveau, guidé par l’exigence, la passion du vivant et le professionnalisme. 

Témoignages de Mathilde et d’Emeline, étudiantes en double cursus au CSO et en ostéopathie animale

Témoignage de Mathilde : son expérience

Découvrez le témoignage de Mathilde, étudiante en 4ème année au CSO et en double cursus ostéopathie animale.

 

Qu’est-ce qui t’a motivée à te lancer dans un double cursus en ostéopathie humaine et animalière ?

Après ma PACES et ma 2ème année de médecine, j’ai appris de ma professeure de santé publique (travaillant à l’époque au gouvernement) les réformes que le corps médical allait connaître dans les années à venir concernant la prise en charge des patients. 

Ma vision du soin a toujours été dans une optique de Care et pour se faire, les consultations devaient durer un minimum de temps. J’ai donc décidé de me réorienter en ostéopathie humaine. En 3ème année, ma meilleure amie Emeline Henry me parle d’un double cursus en ostéopathie animalière et je décide de le réaliser avec elle. J’ai toujours été une amoureuse des animaux et l’idée de leur apporter du bien-être m’a immédiatement séduite.

 

L’apprentissage de l’un enrichit-il ta pratique de l’autre ? Comment ?

Mon apprentissage animalier est facilité par mon cursus et toutes les connaissances acquises en humain. Ma pratique humaine est améliorée grâce à la subtilité requise dans la manipulation animale.

 

Avec quelles espèces apprécies-tu le plus travailler ? 

Nous manipulons en séminaire des chevaux, des vaches, des chiens, des moutons, des ânes et un peu de chats. Ayant 2 chats chez moi, je pratique plus sur elles mais la pratique sur les animaux de la ferme me plaît plus que sur les chiens et chats pour le moment.

 

Souhaites-tu exercer dans les deux domaines ou te spécialiser un jour ?

J’aimerais exercer dans les deux domaines. Je ne me vois pas en abandonner un.

 

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui hésite à se lancer dans ce double parcours ?

 Ne pas hésiter à se lancer. Le plus dur est de commencer. Une fois dedans, le bonheur des séminaires pousse naturellement à réviser.

 

Témoignage d’Emeline : son parcours en double cursus

Découvrez le témoignage d’Emeline, étudiante en 4ème année au CSO et en double cursus ostéopathie animale.

 

 Qu’est-ce qui t’a motivée à te lancer dans un double cursus en ostéopathie humaine et animalière ?

Depuis petite, je suis entourée d’animaux. Mon oncle a un élevage de chevaux ainsi qu’une ferme dans l’Est de la France. Lorsque j’y étais, je m’occupais toujours des animaux. J’ai aussi eu un chien pendant 12 ans : j’ai littéralement grandi avec lui ! Il s’appelait Loucky. Il avait moins d’un an quand on l’a récupéré à la SPA de Saint-Apolline. Loucky est mort d’une insuffisance rénale et avait énormément d’arthrose. La fin de sa vie a été très compliquée : je rêvais de pouvoir lui apporter un peu de soulagement.


L’année dernière, j’ai vu sur les réseaux sociaux qu’une école d’ostéopathie était en partenariat avec l’OAA. Je me suis renseignée et ce fut une évidence : je voulais m’occuper des animaux, de leurs propriétaires, mais surtout pouvoir faire ce que je n’ai pas pu faire il y a quelques années.

 

Comment t’organises-tu pour assurer la charge de travail des deux cursus ?

Mon organisation dépend de chaque séminaire. Si le prochain séminaire nécessite d’apprendre de nouvelles matières, je travaille au moins 1 heure par jour en plus de mes cours d’ostéopathie humaine. Je fais beaucoup de fiches car j’ai besoin de visualiser les choses en 3D. Mais lorsqu’il y a des séminaires plus légers, avec des matières du tronc commun, je révise environ 5 heures par jour au total.

 

L’apprentissage de l’un enrichit-il ta pratique de l’autre ? 

C’est un grand oui ! Les deux sont très complémentaires, tant sur la théorie que sur la pratique. Depuis le début, j’ai pu devenir bien meilleure dans l’observation de mon patient, car en animalier, nous nous exerçons à identifier les irrégularités sur plusieurs animaux simultanément. Lorsque j’apprends mes cours d’anatomie animalière, cela me rappelle des notions d’anatomie humaine. Cela me permet aussi d’acquérir une palpation plus précise et d’ajuster la précision de mes thrusts : entre un chat et un cheval, nous devons ajuster très précisément les paramètres et notre niveau d’énergie.

 

Avec quelles espèces apprécies-tu le plus travailler ? 

Il n’y a pas d’espèces que j’aime plus que d’autres. Les 4 sont très différentes (chien, chat, bœuf, cheval) et je dois être la plus polyvalente possible car, à l’examen pratique, nous pouvons tomber sur l’une d’entre elles. La différence entre ces espèces fait la beauté de notre formation.

 

Souhaites-tu exercer dans les deux domaines ou te spécialiser un jour ?

Je ne sais pas si je souhaite me spécialiser un jour, mais je sais que pour l’instant je veux faire les deux, car ils sont complémentaires (un animal soigné = un propriétaire content et susceptible de devenir un futur patient !).

 

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui hésite à se lancer dans ce double parcours ?

Je lui dirais de venir au moins pendant un séminaire à la Bergerie nationale de Rambouillet afin d’assister une fois à un des cours pour se rendre compte de ce que c’est.

Si vous souhaitez effectuer un double cursus en ostéopathie animale et humaine, notre équipe pédagogique reste à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.

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